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Culture / Patrimoine 02 août 2024

Inauguration des travaux de restauration du Pont-Vieux de Cluses

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Pour garantir la sécurité des usagers, le Conseil départemental de la Haute-Savoie entretient plus de 1400 ponts sur son réseau routier. Construit en 1674, le Pont-Vieux de Cluses nécessitait des travaux de mise en valeur et de restauration qui ont duré près de deux ans.
Martial Saddier, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie, Jean-Philippe Mas, Maire de Cluses, Vice-président du Département et Conseiller départemental du Canton de Cluses, , Marie-Antoinette Métral, Conseillère départementale du Canton de Cluses, Myriam Lhuillier, Vice-présidente déléguée à la culture et au patrimoine, ainsi que de nombreux élus locaux et parlementaires étaient présents pour l’inauguration des travaux de rénovation du Pont-Vieux de Cluses.
© Dep 74 / L. Guette

Coût de l’opération :

1,4 millions d’euros dont :
– 1 078 555 € du Conseil départemental,
– 255 000 € du fond européen FEDER,
– 96 445 € de l’État (DRAC).

Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 3 juin 1975, le Pont-Vieux était en mauvais état de conservation tant architectural que sanitaire. Emprunté par les modes actifs (piétons, cycles, etc), des travaux de restauration étaient nécessaires.

En 2018, le Conseil départemental s’est engagé comme partenaire du projet européen « Sauvegarder », porté dans le cadre du plan intégré thématique (PITEM) « Patrimoine, Culture, Économie », inscrit dans le programme Interreg France-Italie Alcotra. Ce projet vise à étudier, préserver et valoriser des patrimoines méconnus. Le Conseil départemental a souhaité intégrer la restauration du Pont-Vieux de Cluses dans le cadre de ce projet européen.

Les travaux ont ainsi consisté en la restauration structurelle de la voûte ainsi que son étanchéité, la mise en valeur de l’ensemble des maçonneries (dévégétalisation, nettoyage et rejointoiement), la démolition d’un
encorbellement en béton armé, le décapage de la chaussée existante et la réalisation de murets et de garde-corps, la réfection du tablier et de la chaussée nouvelle en pavés et en béton désactivé ainsi que l’assainissement pluvial.

À l’issue du chantier, l’ouvrage a retrouvé non seulement sa forme initiale, mais aussi sa couleur claire d’origine, un calcaire gris souris, comparable à celle des affleurements de roche qui jalonnent l’Arve et se retrouvent au pied des piles. L’aspect extérieur du pont a été repris mais également ses fondations avec une mise aux normes actuelles de sécurité. Au milieu de la chaussée et des pavés conservés, une bande de roulement de 2,60 mètres de large permet désormais aux cycles et aux piétons de circuler plus confortablement.